Fondation Orange : partenaire du « Cabinet de réalité virtuelle » du Muséum national d’histoire naturelle
Paris - Publié le vendredi 22 décembre 2017 à 7 h 16 - n° 111479C’est un « voyage au cœur de l'évolution » que le Muséum national d’histoire naturelle proposera à ses visiteurs dans son « Cabinet de réalité virtuelle » à partir du samedi 23 décembre, en partenariat avec l’application Muséum et la fondation Orange. Nous avons pu tester cette application de réalité virtuelle en avant-première jeudi 21 décembre. L’idée : explorer le vivant à travers une sphère buissonnante en 3D avec laquelle on peut interagir. L’objectif, via la découverte de plus de 450 espèces emblématiques, actuelles et fossiles, est « d’aider à comprendre l’unité du vivant et sa diversité, les liens entre les espèces, l’histoire évolutive du vivant, sa classification, mais aussi la place relative de l’homme parmi les êtres vivants ».
L'expérience de 15' est intéressante, mais, selon nous, au début, pas assez divertissante et un peu trop lente et un peu trop didactique. Et quand on entre, à la toute fin, dans la partie la plus intéressante et spectaculaire, l’interaction avec une représentation 3D des animaux… la séance est quasi terminée, et c’est frustrant. Ça n’en reste pas moins une expérience à faire ! Le prix est de 5 euros en supplément du billet d’entrée mais ce supplément est offert pendant les vacances scolaires de fin d’année (réservation obligatoire mnhn.fr/vr).
Cette application est le résultat d’un travail d'élaboration mené pendant près de deux ans, associant les scientifiques du Muséum pour les contenus et les Orange Labs pour la partie représentation des data en réalité virtuelle.
Pour Armelle Pasco, secrétaire générale adjointe, directrice du pôle Culture à la Fondation Orange, la démarche consiste à « mettre à disposition le savoir technique de l’opérateur au service de son engagement sociétal ». Et s’il s’agit ici clairement de mécénat, les résultats de ce type de collaboration sont souvent base de recherche et réutilisés dans les projets de l’opérateur, précise-t-elle.