Verbatim : Morali, Morin-Desailly, Ernotte, Pélisson, Gattolin, Rogard

« Tout le monde veut satisfaire aujourd’hui les millennials, j’espère qu’il seront un jour reconnaissants. »
Véronique Morali, présidente du groupe Webedia (filiale de Fimalac), éditeur des sites AlloCiné, jeuxvideo.com, ozap etc., à l’occasion d’une table ronde organisée dans le cadre du colloque « Les stratégies des groupes audiovisuels européens » à l’université Panthéon-Assas, mardi 5 décembre

« On ne peut reprocher [aux entreprises publiques de l’audiovisuel] leur intérêt pour la multiplication des ressources ; c’est le fameux  »fromage et dessert«  qui, en 2018, sera remplacé par un grand verre d’eau (je n’ai pas dit une douche froide). »
Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication du Sénat, en double allusion au désir exprimé en 2015 par Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, d’avoir « fromage et dessert », soit « plus de redevance et plus de publicité », et à la décision du gouvernement de diminuer les crédits publics attribués au groupe en 2018, à l’occasion d’une table ronde organisée dans le cadre du colloque « Les stratégies des groupes audiovisuels européens » à l’université Panthéon-Assas, mardi 5 décembre

« C’est toujours un sujet : y a-t-il trop de chaînes [à France Télévisions] ? Pas assez ? Plutôt trop en ce moment… »
Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, à l’occasion d’une table ronde organisée dans le cadre du colloque « Les stratégies des groupes audiovisuels européens » à l’université Panthéon-Assas, mardi 5 décembre

« La bataille de demain, c’est la bataille du récit, sur les séries, l’animation, le documentaire. Il faut se montrer agiles sur les vrais combats. »
Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, à l’occasion d’une table ronde organisée dans le cadre du colloque « Les stratégies des groupes audiovisuels européens » à l’université Panthéon-Assas, mardi 5 décembre

« Il faut nettoyer un certain nombre de choses. Les groupes privés et le secteur public fort - c’est important - cohabitent. Le débat n’est pas là. Le débat, c’est face aux Gafa. »
Gilles Pélisson, pdg du groupe TF1, à l’occasion d’une table ronde organisée dans le cadre du colloque « Les stratégies des groupes audiovisuels européens » à l’université Panthéon-Assas, mardi 5 décembre

« Il est vrai que [France 24] sert de bouche-trou sur le canal de franceinfo, entre minuit et 6 heures du matin… C’est une belle chambre payée plein tarif, mais avec deux lucarnes en guise de fenêtres et pas de vue sur la mer. Cherchez l’erreur. »
Le sénateur André Gattolin (LREM) lors de l’examen en séance publique du projet de loi de finances pour 2018, lundi 4 décembre

« La grande maison de l’audiovisuel public compte aussi des placards obscurs, et d’autres dorés. Un ancien directeur de l’information démissionnaire le 22 mai dernier touche ainsi toujours un salaire inchangé pour une mission déjà assurée par d’autres ».
Le sénateur André Gattolin (LREM) lors de l’examen, lundi 4 décembre, en séance publique du projet de loi de finances pour 2018, évoquant, sans le nommer, Michel Field, ancien directeur exécutif de l’information de France Télévisions, démissionnaire au printemps dernier, et qui s’est vu confier une mission pour mener à bien le nouveau projet d’offre culturelle commune à FTV et Radio France

« Le piratage c’est aussi quand on ne paie pas les auteurs ! »
Pascal Rogard, dg de la SACD, en conflit avec le groupe du Canal+ sur le règlement des droits d’auteur, interpellant Gérald-Brice Viret, dg des antennes de la filiale de Vivendi qui venait de se plaindre du piratage des contenus audiovisuels, à l’occasion d’une table ronde organisée dans le cadre du colloque « Les stratégies des groupes audiovisuels européens » à l’université Panthéon-Assas, mardi 5 décembre