Canal et Satellifax : sommes-nous maudits ?
Paris - Publié le vendredi 16 décembre 2016 à 6 h 57 - n° 112049N’y a-t-il qu'à Satellifax (ou à son dirigeant) qu’il arrive des mésaventures avec Canal ? Sommes-nous maudits ?
Voici la dernière de nos (petites) aventures.
Cette fois, il s’agit de résilier un abonnement, le lieu où il était utilisé n’en nécessitant plus. Procédure classique d’un courrier recommandé. Confirmation par Canal de sa bonne réception et acceptation de la résiliation. L’abonnement courant jusqu'à fin novembre, c’est donc daté du 1er décembre que nous recevons un courrier nous invitant à rendre le matériel. Notre mission ? Nous « rendre dans le relais Pickup proposé en [nous] munissant du matériel […] non emballé (un emballage sera fourni par le relais Pickup est-il précisé) », ainsi que des bons e-chronopass joints.
Simple, n’est-il pas ?
C’est donc le cœur léger et la chanson aux lèvres (ou pas) que l’assistante dudit dirigeant, Véronique, se rend dans le relais Pickup indiqué, qualifié de « le plus proche de chez [nous] ». Il s’agit de Julia’s Corner, 93, rue de Turenne. Accueil fort aimable… sauf que ladite Julia, très ennuyée, ne peut rien faire, étant « en attente de son terminal pour envoyer et réceptionner les colis ». Et qu’elle ne sait pas quand elle va le recevoir.
Retour à la case départ pour Véronique qui recherche un autre lieu possible de dépose. Son choix se porte sur les chocolats « De Neuville », 27, rue de Bretagne (d’ailleurs plus proche que le point suggéré dans le courrier) où elle se rend le cœur un peu moins léger, et sans chanson aux lèvres (ou avec : en fait il s’agit d’une illustration de notre papier, le signataire ne l’a pas interrogée sur ce point). Le monsieur qui la reçoit est également aimable mais n’a pas de sac pour envoi de décodeur. Il indique : « Je travaille très peu avec Canal, voire pas du tout. » Et sans dédommager Véronique d’un chocolat pour sa course inutile (bon, ce n'était pas obligatoire, mais ça aurait fait joli dans notre papier), l’enjoint de revenir avec un colis tout prêt pour qu’il puisse l’accepter. Contrairement aux termes du courrier de Canal qui invite à se présenter sans emballage.
Euh, Canal, on veut bien les rendre ton décodeur, mais ne serait-il pas possible de nous guider un peu mieux ? En attendant, on boude et on le garde en otage !
Sommes-nous donc maudits ? Finalement, en réfléchissant bien, ce serait plutôt le contraire : nous serions plutôt favorisés par Canal… qui nous donne ainsi souvent l'occasion de conter nos petites aventures dans Satellifax. Merci !
Joël Wirsztel