SLINGBOX STORY (encore) : échanger sa TNT France contre 250 chaînes canadiennes, c’est possible
Paris - Publié le lundi 10 juillet 2006 à 10 h 36 - n° 182911En dépit des règles théoriques fixées pour l’utilisation de la Slingbox, le boîtier qui permet de voir partout dans le monde n’importe quel bouquet de chaînes auquel on a accès (voir ci-dessus), les annonces se multiplient sur les forums pour des échanges. Nous avons ainsi donné suite à l’annonce d’un canadien francophone de Toronto, très désireux d’avoir la possibilité de recevoir au Canada les 18 chaînes de la TNT française. Accord immédiat réalisé par échange de mail courriels : notre correspondant faisait l’acquisition d’une Slingbox le lendemain et le soir suivant nous avions accès aux chaînes analogiques du câble de Toronto. 48 h plus tard il installait la Slingbox sur un boîtier numérique et nous avons aujourd’hui accès, à Paris et potentiellement sur tout ordinateur dans le monde, à quelques 250 chaînes du câble de Toronto, dont plus de 20 en français (parmi lesquelles deux seulement peuvent également être vues en France : TV5 dans sa version canadienne et EuroNews multilingue). Chaînes qui s’ajoutent donc aux quelque 250 du câble Time Warner New York que nous recevions déjà et à celles du décodeur Noos Advance pour lesquelles nous avons installé une Slingbox à Paris. En échange, nous attendons actuellement une nouvelle Slingbox en provenance de Grande-Bretagne, que nous installerons cette semaine à Paris pour donner accès à notre correspondant canadien à un bouquet français (auquel nous souscrirons bien entendu spécialement pour l’occasion).
A noter parmi les particularités du câble canadien, telles que nous les visualisons en ce moment, le time-schifting généralisé sur les grandes chaînes US et Canadiennes pour lesquelles il est possible de recevoir simultanément la version Toronto (côte est du Canada) et celle, décalée de quelques heures, telle qu’elle est diffusée à Seattle (côte Ouest). Une possibilité qui n’est pas autorisée sur le câble aux Etats-Unis. Autre particularité, commune avec le câble de New York, celle de visualiser de nombreux contenus gratuits à la demande, une possibilité encore très rare sur le câble et l’ADSL en France.