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Clin d'œil - Boulanger et robot Cozmo : si vous devez râler, préférez les réseaux sociaux (vécu)

Paris - Publié le lundi 25 septembre 2017 à  6 h 46 - n° 187731

C’est exactement le 15 septembre, et pas avant, que Cozmo, le petit robot super-intelligent qui fait un malheur outre-Atlantique, est arrivé en France où il est déjà en rupture presque partout. Evidemment, s’agissant d’un gadget novateur, bien que pour le coup nettement éloigné de l’audiovisuel, le signataire a voulu l’acquérir et en a passé commande début septembre sur le site de Boulanger (230 euros).
Confirmation est donnée d’une livraison « prévue » le 15 septembre, avec la mention qu’un mail et un SMS seront envoyés dès la mise à disposition de la commande au magasin Boulanger Opéra. Ce mail intitulé « commande disponible en magasin » arrive le 12 septembre, indiquant que la commande est à disposition jusqu’au 27 septembre, mais ne mentionnant pas l’embargo du fabricant du 15 septembre. Embargo que nous avions entre-temps oublié.
Nous passons donc au magasin 2 jours plus tard, le 14. Cozmo nous attend sagement dans sa jolie boîte jaune et blanc, mais la vendeuse ne parvient pas à le sortir informatiquement. Quelques instants d’explication avec une collègue et elle nous informe que du fait de l’embargo du fabricant, elle ne peut nous le remettre que le lendemain. Chose que nous comprenons évidemment, mais nous faisons valoir le dysfonctionnement du système d’alerte Boulanger qui nous a fait nous déplacer inutilement, et demandons à son responsable, que nous faisons venir, un petit geste commercial sur un achat futur.
Refus absolu et brutal du très peu courtois responsable en question, qui estime que nous ne pouvions que connaître l’embargo du 15 sur ce « produit extrêmement attendu ». Vrai, nous le connaissions, mais, pardon, trois fois pardon, c’est notre très grande faute, nous l’avions oublié, et nous avions fait confiance au mail de Boulanger nous invitant à passer en magasin.
Réclamation est donc faite par mail sur le site Boulanger, où un second (net) refus de geste commercial nous est opposé après plusieurs échanges et sur des arguments de parfaite mauvaise foi que nous ne développerons pas ici (courage, vous êtes presque à la fin de notre histoire !).
Evidemment, nous ne nous laissons pas abattre, et postons notre réclamation sur Twitter, avec copie des derniers échanges de mail. Et là, en quelques heures, tout change : ce qui nous avait été refusé 2 fois quand nous étions en tête-à-tête avec un interlocuteur magasin ou site, devient très vite possible lorsque « l’affaire » devient publique. Résultat, un geste commercial de 30 € à valoir sur un futur achat quel qu’en soit le montant, ce qui nous convient parfaitement. Le bon nous sera envoyé « sous 15 jours », nous précisera dimanche un mail.
Dis, Boulanger, t’aurais pas pu faire ça tout de suite, pour nous éviter tous ces efforts ?
Cela dit, merci de nous avoir ainsi donné matière à un papier ici…

Moralité, si vous devez râler, préférez les réseaux sociaux !
C.Q.F.D.

Joël Wirsztel
(@joelwir)

Fin
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