Clin d’oeil - Free : de l’art de la discrétion
Paris - Publié le mardi 17 mars 2015 à 4 h 49 - n° 187780Evidemment, si le tribunal qui a condamné Free à une mention sur son site ne spécifie pas la taille des caractères…
Bon, nous, ça nous fait sourire, cet art de Free d'être toujours légalement dans les clous, même s’il les adapte. C’est souvent génial et efficace, comme pour la facturation à 1,99 € de l’option télévision, qui permet de minimiser le coût de la TVA.
Dans le cas présent, il s’agit donc d’une condamnation de Free, placée tout en haut du site free.fr et en caractères si petit que nous ne les aurions pas vus, si nous ne cherchions pas là l’accès à l’espace client.
Comme nous pensons que personne ne les aura vus, et que nos lecteurs (et notre CA publicitaire) ne bénéficient d’une publication imposée comme c’est le cas du Monde, de Libé, du Parisien et du JDD, nous nous sommes dit qu’il serait dommage qu’ils n’en bénéficient pas du tout.
Voici donc ce texte si petit, petit, petit sur le free.fr, à une taille normale…
Début de citation : La cour d’appel de Paris a déclaré la SAS FREE non coupable de délits de tromperie par personne morale sur la nature, la qualité ou l’origine d’une prestation de service et publicité mensongère ou de nature à induire en erreur, pour l’année 2007 et l’a renvoyé des fins de la poursuite de ces chefs. La Cour a toutefois confirmé le jugement rendu le 7 février 2012 qui l’a déclaré coupable pour les faits commis en 2006 et l’a condamnée à une amende de 150 000 euros ainsi qu'à la publication d’un communiqué dans les journaux Libération, Le Parisien et Le Journal du dimanche et, au titre de l’action civile, à l’indemnisation de l’UFC-Que Choisir à 40 000 € de dommages et intérêts, 5 000 € de frais irrépétibles et à la publication dans le journal Le Monde et sur son site internet.
Fin de citation
N.B. : avez-vous remarqué que le texte ci-dessus cité est totalement incompréhensible via (au moins) une lecture unique ?