Début

Hervé Bourges : publication de J’ai trop peu de temps à vivre pour perdre ce peu

Paris - Publié le mercredi 23 mars 2016 à  6 h 07 - n° 202288

Hervé Bourges, ancien président de RFI, TF1, France Télévisions et du CSA, a publié J’ai trop peu de temps à vivre pour perdre ce peu. Dans cet « abécédaire intime  », l’auteur décline ses passions et ses indignations, de l’Afrique aux bistrots parisiens, dont il déplore la disparition, de la télévision au football, du Tour de France aux confidences des personnalités recueillies hors antenne, de l’amour de la langue française à la cuisine et la musique… A la lettre A figurent notamment une évocation de Laure Adler, avec laquelle il parle d'« un long compagnonnage », ou de ses « années-lumière » qui débutent à Radio France puis à TF1, avant de le conduire à la télévision publique. Quelques pages sont aussi consacrées à Vincent Bolloré, croisé en Afrique bien avant que l’homme d’affaires ne s’intéresse aux médias, et avec lequel il avoue des relations toujours « bonnes, quoiqu’espacées ». Vient ensuite la lettre C, dans laquelle il aborde tout à la fois l’histoire de Canal+, à l'époque où il était président du CSA et Jean-Marie Messier pdg de Vivendi, les chaînes d’info, qui ont bouleversé le PAF, le souvenir de son ami Jacques Chancel, mais aussi Michèle Cotta, qui est « à l’origine de [sa] carrière dans l’audiovisuel ». Les lettres se suivent et s’arrêtent tour à tour sur des professionnels de l’audiovisuel (Pascal Josèphe), des ministres (Jack Lang et Catherine Tasca) ou des journalistes témoin d’un paysage audiovisuel aujourd’hui disparu (Bruno Masure, Bernard Pivot, Michel Polac…). Les trois dernières lettres de l’abécédaire résument à elles seules le parcours d’Hervé Bourges, entre Walles Kotra, qui a porté la voix de l’outre-mer dans l’audiovisuel, Yaoundé, où il a créé une école internationale de journalisme, et Olivier Zegna Rata, qui fut notamment son directeur de cabinet au CSA et avec lequel il partage sa passion pour l’Afrique.
Hervé Bourges, J’ai trop peu de temps à vivre pour perdre ce peu, éditions Le Passeur, 278 pages, 19,90 €.

Fin
loader mask
1