CES Las Vegas : Olivier Ezratty publie son rapport, 11e du nom, toujours en accès libre
Paris - Publié le mardi 26 janvier 2016 à 4 h 48 - n° 202292Le conseiller en stratégies de l’innovation Olivier Ezratty a publié ce lundi sur son site, en accès libre, son traditionnel rapport, 11e du nom, sur le CES de Las Vegas qui s’est déroulé début janvier. Un rapport exhaustif qui reste indispensable et dont nous recommandons vivement la lecture. Il est librement téléchargeable (.pdf) à l’adresse suivante (338 pages) : http://satfax.fr/EZRATTY2016. Le rapport de l’an passé avait été téléchargé plus de 14 000 fois, indique-t-il sur son site.
En voici les points clés, tel qu’Olivier Ezratty les décrit :
- « Un résumé des tendances clés pour ceux qui sont pressés en 12 pages (11 à 22) et en une page (page 23). J’y ai ajouté quelques indications du pourquoi de la présence de grandes entreprises sur le CES.
- Cela commence toujours par une vue qualitative et quantitative du marché de l'électronique grand public avec le point habituel sur les principales grandes entreprises du secteur, et celles qui vont mieux ou moins bien. J’y fournis également des données sur la taille du marché grand public par catégorie de produit. Il est toujours bon d’avoir les ordres de grandeur en tête !
- Cela continue avec un guide pour visiter le CES ou y exposer. Il se veut très complet et, d’année en année, il consolide l’expérience collective des exposants de la French Tech qui est ainsi partagée de manière très ouverte.
- Un panorama détaillé quantitatif et qualitatif des 250 sociétés françaises présentes au CES cette année d’une manière ou d’une autre. C’est un décompte supérieur à celui de la French Tech car j’identifie des entreprises françaises non répertoriées avant le salon, notamment celles qui exposent sur le stand d’autres entreprises. Le plus souvent, ces entreprises ne se manifestent pas particulièrement, ce qui explique leur absence du décompte de la French Tech.
- Le bêtiser des pratiques marketing des sociétés présentes au CES avec quelques innovations cette année.
- Le point sur l’automobile à conduite assistée et automatique ainsi que sur les drones de toutes sortes. Une partie sur les objets connectés bien plus étoffée - 64 pages - qui intègre notamment les montres connectées, la réalité virtuelle ainsi que les objets du domaine du bien être et de la santé ainsi qu’un peu de robotique.
- Et bien entendu tout le reste qui n’a pas disparu pour autant et constitue encore le gros du chiffre d’affaires du secteur des loisirs numériques : les TV, les smartphones, les tablettes, la photo, l’audio, les PC, l’impression 3D et l’univers matériel du jeu.
- Cela se termine pour les ingénieurs et autres geeks par un tour d’horizon du marché des composants couvrant les processeurs, y compris quantique. »
Comment ce rapport, vraie bible de référence en français du CES peut-il être gratuit ? Olivier Ezratty s’en explique :
« C’est ma (méga) carte de visite et carte de vœux de l’année qui demande un gros mois de travail. Je le monétise ensuite en intervenant dans des conférences dans les entreprises et en faisant du conseil en stratégie produit dans certains des domaines couverts par le rapport. Autre manière de voir les choses : la version longue est gratuite et sa version courte est payante. Dans les entreprises, le temps c’est de l’argent, donc, on s’y retrouve.
Mes interventions dans les entreprises financent donc indirectement le rapport sans présenter le risque de créer des conflits d’intérêts. Mes missions sont courtes. Je ne vends pas des projets de longue durée ce qui me permet de rester indépendant éditorialement. Le rapport existe donc aussi parce que des entreprises jouent le jeu et en comprennent à la fois l’esprit et ce qu’elles peuvent en tirer. C’est un modèle assez différent du sponsoring qui est fréquent dans les médias. »
Rappel du lien de téléchargement du rapport : http://satfax.fr/EZRATTY2016