Vidéo physique : hausse de la fiction TV française au 1er trimestre malgré le recul du marché
Paris - Publié le lundi 20 avril 2015 à 5 h 48 - n° 206353Le marché de la vidéo physique (DVD et Blu-ray) s’inscrit en recul de 16,3 % au premier trimestre 2015 à 169,08 millions d’euros, selon le Baromètre CNC-GfK de la vidéo physique publié ce vendredi. Cette évolution s’explique à la fois par la baisse de 15,4 % des revenus issus de la vente de DVD à 128,63 M€ et le repli de 19,1 % des ventes en valeur de Blu-ray à 40,44 M€. La baisse en volume est de 9,9 % à 21,09 millions de supports vendus au cours des trois premiers mois de l’année, dont 17,8 millions de DVD (-9,9 % par rapport à janvier-mars 2014) et 3,29 millions de Blu-ray (-10 %), relève le bilan.
Les œuvres cinématographiques dominent le marché avec un chiffre d’affaires de 98,34 M€ sur la période, soit 58,2 % du total. Les recettes accusent une baisse de 18,7 % sur un an. Les films français génèrent 22,02 M€, en recul de 4,3 %. Leur part de marché progresse de 3,4 points en valeur à 22,4 % (19 % en 2014). Les ventes de films américains baissent de 19,2 % à 62,74 M€. En valeur, leur part de marché diminue légèrement pour atteindre 63,8 % (64,2 % en 2014).
Recul du hors film
Les recettes du hors film en vidéo sont en baisse de 14 % à 63,25 M€, soit 37,4 % du marché. En volume, le repli est de 7,5 % à 10,42 millions de supports vendus, observe le Baromètre. Tous les segments de ce marché reculent en volume comme en valeur.
La fiction TV reste le premier genre, avec des revenus en baisse de 8,6 % sur un an, à 38,79 M€, représentant 61,3 % des recettes totales. Dans ce contexte, le CA de la fiction française marque une progression de 4,9 % sur un an (4 M€), comptant pour 10,3 % des recettes totales de la fiction, contre 9 % au premier trimestre 2014. En revanche, les ventes de fiction américaine diminuent de 14,4 % à 26,69 M€.
Suivent les programmes de fiction et d’animation à destination des enfants (-15,4 % à 11,04 M€), la musique (-28 % à 7,25 M€), le documentaire (-30,6 % à 2,83 M€) et les programmes d’humour (-10,7 % à 2,78 M€).
