FREE : ouverture du premier Free Center parisien

Free a ouvert hier son premier Free Center parisien, un « flagship » - dans le langage maison - de 600 m², au rez-de-chaussée de son siège du 8^e arrondissement, « conçu en collaboration avec l’architecte Jean-Michel Wilmotte », a-t-il annoncé hier. « L'élément clé du cahier des charges était de contrer l’image du low cost », a expliqué Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad, la maison mère de Free. Initiateur du triple play à 29,99 euros en novembre 2002, un tarif en deçà de ce que proposaient alors ses concurrents, l’opérateur a lancé Free Mobile en février avec cette même politique low cost, obligeant les autres opérateurs mobiles à se déployer également sur ce terrain-là. Parallèlement, France Télécom (1 200 boutiques), SFR (860 boutiques) et Bouygues Telecom (650 boutiques en propre et 226 corner chez Darty) ont aussi mis en avant la qualité de leurs services et l’importance de leur réseau de boutiques physiques en France, comme réponse à cette offensive.
Cette ouverture, 8^e du genre sur une vingtaine de boutiques prévues d’ici la fin de l’année, s’inscrit donc également comme une réponse sur le terrain des services. « Sur un marché mature où quasiment tous les foyers sont équipés de fixes et de mobiles, avoir une implantation physique raisonnable va nous permettre de faciliter la vie de nos abonnés actuels et d’en conquérir certains qui ne seraient pas venus sans boutiques, ainsi que d'être plus efficaces dans le service après-vente », considère Maxime Lombardini. Ce dernier estime important d’avoir une « présence de la marque au niveau physique », même s’il ne compte « certainement pas ouvrir 1 000 boutiques » comme certains de ses camarades. « On y va de manière pragmatique et raisonnable, on n’a pas un plan de déploiement massif et mécanique », explique-t-il.
Ce nouvel espace est basé sur un concept que l’opérateur considère comme « inédit ». Il se veut un « lieu de découverte et de pédagogie » centré sur « l’expérience » : le visiteur doit pouvoir tester les services proposés par Free (Freebox ou mobile), via des écrans interactifs, des Freebox mises à disposition…, explique le communiqué. Outre la possibilité de souscrire à une offre, le Free Center permettra aussi de retirer une commande, de « bénéficier d’un accompagnement personnalisé », ainsi que de conseils et de l’assistance technique « des experts », etc. Pendant ce temps-là, les enfants pourront accéder à « l’univers numérique ludique de l’espace Jeux ».
Free, déjà implanté à Rouen, Troyes, Angers, Dunkerque, Le Havre, Laval et Mulhouse, prévoit de nouvelles boutiques dans des villes comme Pau, Valenciennes, Lorient, Nîmes, Grenoble et Bordeaux, indique-t-il.