Verbatim : Yves Jeanneau, François Brottes, Patrick Drahi, Pompili
Paris - Publié le vendredi 29 mai 2015 à 5 h 48 - n° 215794« On tue le documentaire car on dit que c’est vieux, que ça a la rage et qu’il faut le dégommer. Puis on y revient car on dit que cela sauve l’image de la chaîne. Ce sont toujours des sinusoïdales de 4-5 ans… »
Yves Jeanneau, commissaire général des marchés Sunny Side, lors du point presse de présentation de l'édition 2015, mardi 26 mai
« Si on voulait être un peu taquin, on pourrait dire qu’avoir vent d’irrégularités et de dysfonctionnement dans le processus de nomination d’un président de France Télévisions, c’est déjà presque un progrès en soi. »
Barbara Pompili, députée écologiste, comparant la nomination de Rémy Pflimlin par le président de la République Nicolas Sarkozy, lors de l’audition d’Olivier Schrameck, président du CSA, devant la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, mardi 26 mai
« L'énoncé de la vérité telle que je l’ai vécue. »
Olivier Schrameck, président du CSA, défendant la régularité du processus de nomination de Delphine Ernotte Cunci à la présidence de France Télévisions, lors de son audition devant la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, mardi 26 mai
« On vous reçoit au lendemain de l’annonce de votre rachat de Suddenlink Communications aux Etats-Unis… C’est comme ça qu’on devient maître du monde ! »
François Brottes, président (SRC) de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, en ouverture de l’audition de Patrick Drahi, pdg d’Altice (maison mère de Numericable-SFR), mercredi 27 mai
« Je détiens 63 % du capital de l’entreprise [Altice] et je suis sans doute le seul européen dans cette situation. C’est un contrôle important, ce qui permet une façon de gérer un peu différente contrairement à un grand groupe où le directeur est responsable, mais pas forcément coupable. »
Patrick Drahi, pdg d’Altice (maison mère de Numericable-SFR), lors de son audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi 27 mai
« Par rapport aux médias, mon intérêt est très récent. Dans le passé, c'était plutôt les médias qui s’intéressaient à moi. »
Patrick Drahi, pdg d’Altice (maison mère de Numericable-SFR), lors de son audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi 27 mai
« SFR, c'était la fille à papa. Elle dépensait de l’argent, mais ce n'était pas elle qui payait la facture car le cash était absorbé au quotidien par la maison mère [Vivendi]. Sauf que le papa a changé et ma fille, elle ne fait pas comme ça. Ça, j’appelle ça un bateau ivre. »
Patrick Drahi, pdg d’Altice (maison mère de Numericable-SFR), lors de son audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi 27 mai
« Le problème, ce n’est pas que j’investis à l’international mais plutôt que les autres ne le fassent pas. »
Patrick Drahi, pdg d’Altice (maison mère de Numericable-SFR), lors de son audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi 27 mai
« A New York, l’offre équivalente à Numericable, c’est 120 $ [111 €]. C’est peut-être un peu cher, 120 $, mais 40 € c’est peut-être un peu pas cher. »
Patrick Drahi, pdg d’Altice (maison mère de Numericable-SFR), comparant avec le tarif pratiqué par Numericable en France (offre LaBox), lors de son audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi 27 mai
« Un café coûte plus cher que le nec plus ultra de la technologie ! »
Patrick Drahi, pdg d’Altice (maison mère de Numericable-SFR), comparant le coût d’un café quotidien à l’Assemblée nationale sur un mois (60 €, à raison de 2 € par jour) avec un abonnement à LaBox (40 €) de Numericable, lors de son audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi 27 mai