Vidéo physique : recul de 13,7 % en valeur sur les neuf premiers mois de l’année
Paris - Publié le mardi 18 octobre 2016 à 5 h 51 - n° 223618Les supports vidéo physiques continuent leur descente aux enfers, comme le montre le baromètre GfK/CNC publié ce lundi. De janvier à septembre 2016, il s’est vendu 48,71 millions de DVD et Blu-ray en France, soit une baisse de 7,7 % par rapport à la période correspondante en 2015. Si le Blu-ray affiche une légère hausse (+1,3 %), le marché du DVD chute, lui, de 9,3 % en volume. La période concernée, qui n’intègre pas le dernier trimestre, est logiquement défavorable au marché. De fait, sur 12 mois glissant (de septembre à septembre), le nombre d’unités vendues est en baisse de seulement 3,8 % à 84,23 millions d’unités.
Le plus inquiétant reste la chute de 13,7 % du marché en valeur à 378,88 millions d’euros. Si la part de marché du Blu-ray continue de progresser pour atteindre 25,5 % des ventes, contre 23,8 % sur la même période en 2015, le segment n’en affiche pas moins une baisse de 7,6 % en valeur à 96,67 M€.
La fiction TV (-9,1 %) résiste mieux que le cinéma français (-24,9 %)
C’est bien sûr le DVD qui souffre le plus avec un recul de 15,6 % de ses revenus à 282,22 M€. Autre signe d’inquiétude, la baisse de 3,5 % du prix des DVD de nouveauté à 18,86 €, même si celui des DVD de catalogue se redresse de +3,5 % pour atteindre un prix moyen de 10,44 €. Le prix moyen du Blu-ray de nouveauté reste en revanche stable à 21,07 €. Si les œuvres cinématographiques continuent de dominer le secteur, avec 60,4 % de part de marché (228,91 M€) sur la période concernée, c’est le cinéma français qui affiche le plus fort recul à -24,9 % (48,68 M€), tous supports confondus. Le cinéma américain résiste mieux avec une chute de seulement 10 % de ses ventes à 144,05 M€, un chiffre légèrement inférieur à la baisse globale du marché en valeur (-13,7 %). Le segment du hors films est lui aussi globalement baissier à -11,4 %. Les programmes de théâtre affichent la plus forte chute à -24,9 %, suivi du documentaire (-20,2 %), des programmes jeunesse (-16,5 %) et de la musique (-16 %). La fiction TV, qui domine le hors film à 91,62 M€ est le segment qui résiste le mieux avec une baisse de 9,1 %. Seul les programmes d'humour affichent une évolution positive à +3,1 %.