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Nous repassons intégralement l’article ci-dessous, publié hier, qui comportait des erreurs

Paris - Publié le jeudi 1 septembre 2011 à  5 h 43 - n° 237689

CARRERE/LIQUIDATION : filiales reprises par leur dirigeant fondateur pour des sommes très faibles ?
(La Tribune, Jamal Henni, mercredi 31 août)

Il y a un an, le tribunal de commerce de Bobigny plaçait en liquidation le groupe Carrere, deuxième producteur français de fiction. Le processus approche de son terme : une audience examinera le 6 septembre les offres de reprise déposées sur les 13 filiales du groupe. […] En général chaque filiale est contrôlée à 51 % par le groupe Carrere, le solde étant détenu par [le dirigeant-fondateur de chaque filiale].
Dans la quasi-totalité des cas, la seule offre de reprise émane du dirigeant-fondateur, qui est donc assuré de l’emporter. Pourtant, 53 groupes (dont des producteurs européens) ont regardé le dossier. […] Mais finalement aucun d’eux n’a été candidat. Explication : chaque dirigeant-fondateur possède un droit d’agrément sur le repreneur de sa société, et donc en pratique peut s’opposer à une offre qui ne lui plaît pas. « Les candidats ont expliqué que le risque était trop grand dès lors que les dirigeants de ces filiales étaient en même temps les producteurs », écrit le mandataire judiciaire Jaques Moyrand. Résultat, les offres de reprise ont été très basses : 5,6 millions d’euros au total. Alors que, au printemps, deux experts avaient valorisé ces filiales à 39,5 millions d’euros.

Fin
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