Jack Ralite : décès d’un infatigable défenseur de la culture

L’ancien ministre communiste Jack Ralite s’est éteint, dimanche 12 novembre, à l'âge de 89 ans, a annoncé Meriem Derkaoui, maire de la ville d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, sur Twitter et sur le site internet de la ville dont il avait été maire de 1984 à 2003.
Connu pour avoir promu inlassablement la culture comme outil d'émancipation humaine, et défendu l’exception culturelle en s'élevant contre la marchandisation de la culture, il fut député de la Seine-Saint-Denis de 1973 à 1981, ministre communiste de la Santé, puis de l’Emploi, du gouvernement de Pierre Mauroy, sous la présidence de François Mitterrand. Il fut ensuite sénateur de Seine-Saint-Denis pendant seize ans, de 1995 à 2011, participant assidu aux travaux de la commission Culture, Education et Communication.
A l’annonce de sa mort, les hommages de personnalités du monde de la culture se sont multipliés sur Twitter.
Pascal Rogard, dg de la SACD, évoque « une grande tristesse et le souvenir d’un grand défenseur de la culture et du formidable animateur de nos débats des rencontres de Beaune ».
Christophe Tardieu‏, dg délégué du CNC, fait part de sa « très grande tristesse à l’annonce de la mort de Jack Ralite. Un homme de grande culture, passionné et un soutien sans faille pour le secteur. »
Hervé Rony, dg de la Scam, rend « hommage à #jacquesralite homme de conviction, de haute culture et ouvert au débat. Une grande perte @webscam @senateursPS. »
« Immense tristesse face à la mort de Jack Ralite, l’un des plus brillants militants de la Culture, homme d’engagement et grand communiste. Son départ est irremplaçable », a réagi l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti.
Patrick Bloche, ancien président de la commission des Affaires culturelles à l’Assemblée nationale a adressé un « au revoir [à] #JackRalite camarade de luttes culturelles grandes et belles, une référence et un inspirateur. Je lui dois tant. »