TF1 : Jean-Pierre Pernaut fête ses 30 ans de 13 heures avec les Tuche
Paris - Publié le vendredi 23 février 2018 à 6 h 56 - n° 246113« Bon anniversaire, tiens bon mon Jean-Pierre ! » C’est sur ces mots de Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty, acteurs des Tuche 3, que s’est ouvert le JT de Jean-Pierre Pernaut qui fêtait jeudi 22 février ses trente ans de JT de 13h sur TF1. « Un journal un peu particulier aujourd’hui - avec les Tuche, je ne m’y attendais pas - parce que ça fait trente ans jour pour jour que j’ai la joie de partager votre déjeuner », a enchaîné le populaire présentateur du 13h, qui fêtera ses 68 ans en avril et qui a débuté sa carrière sur la chaîne en 1975.
Son équipe lui avait réservé d’autres surprises comme un message du champion de rallye Sébastien Loeb (« Toujours un plaisir de te suivre, t’es toujours au top ! »), de Tony Estanguet et Teddy Riner, et de nombreux mots de félicitations de fidèles téléspectateurs : « C’est comme un ami, un tonton », « toute mon enfance », « ça parle de la campagne des gens comme nous », « il est très pertinent ». « Trente ans que je vous regarde, bravo vous êtes formidable et je pense que le meilleur est encore à venir », a salué l’actrice Line Renaud.
Tous les correspondants régionaux du JT, connu pour ses reportages de proximité sur le terroir et le patrimoine, s'étaient réunis pour saluer celui qui est également directeur adjoint de l’information de TF1. « Ce qui nous frappe tous, c’est le lien extraordinaire qui te lie à tous les téléspectateurs, je pense qu’on va demander un classement Unesco… », a plaisanté Jacques Boivin, le plus ancien des correspondants, dans l’est de la France. Avec ses 5,6 millions de téléspectateurs en moyenne depuis début 2018 (plus de 40 % du public sur cette tranche), « on est le deuxième journal télé d’Europe, et je suis heureux de travailler tous les jours », se félicite le présentateur dans les colonnes de L’Express. Depuis 1988, il a été aux manettes de plus de 6 000 JT, a connu cinq présidents français, six présidents américains, trois papes… Et ne pense pas encore à la retraite. « On a traversé un tiers de siècle, je n’ai aucun regret dans le traitement de ces événements, on a fait du mieux qu’on a pu », estime le journaliste, souvent critiqué voire moqué pour le choix de ses sujets.
Salué par le patron de TF1, Gilles Pélisson, sur Twitter (« Une longévité record, une solidité unique en Europe, toujours la même passion) », il a été rejoint en plateau jeudi par toute l'équipe de l’information à TF1. Entre deux remerciements, il s’est adressé à son public : « On essaie de rester proches de vous. »