M6 / Potiche Prod : retour d’Une ambition intime pour une saison spéciale showbiz
Paris - Publié le jeudi 1 février 2018 à 5 h 51 - n° 246135Après le succès d'Une ambition intime (Potiche Prod) avec les candidats à la présidentielle, l'émission revient, mardi 6 février sur M6 en prime time, centrée cette fois sur les personnalités du showbiz. Karine Le Marchand, qui anime à nouveau le programme, aura Franck Dubosc en premier invité de cette nouvelle version. « Une liste d'une dizaine d’invités a été décidée », a souligné l’animatrice, tout en précisant qu’il n’y aurait « pas beaucoup » d'émissions, « juste deux par an maximum ».
Dans ce numéro, Karine Le Marchand reçoit le comédien, humoriste et réalisateur pendant cinq jours à Saint-Tropez, en compagnie également de trois artistes proches, Philippe Lellouche, Gérard Darmon et Dany Brillant. Parallèlement, des membres de sa famille (femme, sœur), des « amis et collaborateurs tels que Dominique Farrugia, Laurent Ruquier, Arthur, Antoine Duléry » font l’objet d'« entretiens intimistes », selon la chaîne. L’objectif : faire apparaître Franck Dubosc « sous un jour nouveau ». Dévoiler le « vrai Franck Dubosc ». Le divertissement sera suivi, à 23h15 par Une ambition intime - Quatre jours de folie, qui poursuivra la rencontre et proposera des « moments inédits » de ces journées tropéziennes.
« Il faut encore [que cette émission] fasse de l’audience, sinon il n’y aura peut-être pas de deuxième numéro ou il faudra revoir le concept et le faire évoluer […]. Si cela ne marche pas avec un Franck Dubosc, personnage très populaire, c’est que les gens n’ont pas envie de passer deux heures dans l’intime », estime Karine Le Marchand. Des séquences de cette émission tournées en septembre avec Gilbert Rozon, producteur et fondateur du festival « Juste pour rire », ont été par ailleurs coupées au montage après les accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles à son encontre lancées en octobre, a-t-elle expliqué.
Les émissions avec des candidats à la présidentielle avaient rencontré un gros succès : le premier numéro avait réuni 3,1 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 13,6 % de part d’audience. L'élection passée, il n’y avait « plus assez d’enjeux » pour recevoir des politiques, souligne l’animatrice. « Je ne crois pas qu’une émission de première partie de soirée avec [Laurent] Wauquiez, NKM [Nathalie Kosciusko-Morizet], [Benoît] Hamon, etc., puisse cartonner actuellement », estime-t-elle, « même [Marine] Le Pen ne fait plus d’audience ». L’animatrice relève, sans regret, que seul Emmanuel Macron n’avait pas été reçu sur son sofa, arguant qu'à l'époque, il ne s'était pas encore déclaré. « Je crois que Macron n’aurait pas été très bon, parce que c’est quelqu’un qui cloisonne beaucoup l’affect », estime-t-elle.
Par ailleurs, Karine Le Marchand a annoncé qu’elle produisait, depuis six mois, un projet d'émission de première partie de soirée pour M6 pour une diffusion en 2020 : « Je vais suivre pendant deux ans et demi des obèses morbides dans leur combat contre le poids. »