Fête de la VOD : les partenaires réunis pour une présentation avant le lancement

La plus grande partie des 11 éditeurs partenaires de la Fête de la VOD étaient réunis lundi 1^er octobre en fin d’après-midi pour des démonstrations de leur service, à l’occasion de l’édition 2018, troisième année consécutive pour cet événement (11-14 octobre).

« La VOD est un usage qu’il convient de développer, mais il faut aussi qu’un maximum d’œuvres soient disponibles afin que le public puisse trouver le film qu’il veut au moment où il le veut », a indiqué Marc Tessier, président du SevadSevadSyndicat des éditeurs de vidéo à la demande. 

De son côté, Christophe Tardieu, dg délégué du CNCCNCCentre national du cinéma et de l’image animée, partenaire de l’événement, a souligné l’importance de l’ergonomie des plateformes, « facteur-clé », rappelant qu’il existait une aide du Centre en la matière. Il a également souligné les avancées de la lutte contre le piratage, avec des décisions de justice, des avancées rappelées lors d’un débat récent à l’occasion du congrès des exploitants (FNCFFNCFFédération nationale des cinémas français).

Tout le monde a joué le jeu

« La France est en retard, le marché TVOD et SVOD a atteint un peu moins de 500 millions d’euros en 2017, même s’il est en croissance de 32 %, alors qu’il atteint plus du double en Allemagne et plus du triple au Royaume-Uni », a cité Bruno Delecour, président de l’Association de promotion de la VOD (APVOD). Les volumes de titres disponibles sont importants - quelque 18 000 actuellement -, la consommation se faisant aux 3/4 sur les box des opérateurs.

Quant à l’EST (achat définitif), il est en forte croissance et dans certains pays, comme les USA et le Royaume-Uni, a déjà dépassé en valeur TVOD et SVOD.

« Tout le monde a joué le jeu, car les enjeux sont importants tant pour le secteur que pour le monde culturel, ces nouveaux services pouvant prendre le relais du linéaire pour le financement des œuvres », s’est-il félicité.

Une promesse claire et attractive

Pour cette édition, la promesse est claire et attractive. Le prix de location d’un film est de 2 €, et cela (c’est nouveau) qu’il soit SD ou HD. Quant à l’ESTESTElectronic sell-through, vente numérique définitive des produits numériques dont c’est la première apparition dans cette manifestation, le prix est de 5 €. À noter que les titres en UHD ne participent pas encore à la fête cette année. « Ils sont trop peu nombreux et les conditions d’accès en restreignent l’usage », a indiqué Bruno Delecour à Satellifax en marge de la présentation.