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Europe 1 : Nikos Aliagas officialise son départ de la matinale d’Europe 1

Paris - Publié le vendredi 14 juin 2019 à 19 h 36 - n° 270622

Nikos Aliagas a annoncé vendredi 14 juin au Figaro son départ de la matinale d’Europe 1, qu’il animait depuis seulement une saison après avoir pris la suite de Patrick Cohen. « Après quasiment dix années passées à Europe 1, j’ai choisi de mettre la radio entre parenthèses. Je ne serai donc ni à la matinale, ni ailleurs dans la grille des programmes. Je ne pars pas non plus pour aller ailleurs », a-t-il annoncé, au lendemain d’un entretien avec Arnaud Lagardère, patron de la station et du groupe qui porte son nom.

« Une matinale, c’est une lessiveuse. Je viens tout juste d’avoir 50 ans. Et dans la vie d’un homme, c’est un moment où l’on prend davantage de recul », a expliqué Nikos Aliagas. Avec ce départ, Europe 1 va entamer sa troisième saison avec à sa tête un nouvel animateur pour la case stratégique de la matinale, signe de la crise que la station traverse. 

Après avoir recruté la star de la matinale de France Inter, Patrick Cohen, resté seulement une saison sur cette tranche, Europe 1 avait fait appel en 2018 à Nikos Aliagas, avec l’ambition de redresser la barre. Mais l’animateur connu du grand public pour ses émissions de divertissement n’a pas réussi : la station a vu ses audiences chuter à un plus bas historique, 5,9 % d’audience cumulée, selon les chiffres publiés mi-avril par Médiamétrie, et a perdu un million et demi d’auditeurs en cinq ans.

« Parfois on gagne des batailles, parfois on les concède. L’érosion du nombre d’auditeurs en radio n’est pas propre à Europe 1. Le phénomène y est seulement plus flagrant », a répliqué l’animateur, qui continuera à animer The Voice sur TF1 et des émissions comme les NRJ Music Awards.

Lors de sa venue au siège d’Europe 1, le 4 juin dernier, pour une rencontre avec les salariés, Arnaud Lagardère avait réaffirmé devant le personnel qu’il ne vendrait jamais Europe 1, et ce malgré les offres qu’il a reçues. Il avait ajouté qu’il n’excluait pas de vendre Virgin Radio et RFM (Satellifax du 4 juin).

Nikos Aliagas - © D.R.
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