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Maxime Saada : « Nous discutons avec les plateformes OTT pour que nos abonnés puissent y accéder »

Paris - Publié le jeudi 29 août 2019 à 22 h 25 - n° 272733

Alors que la presse de ce vendredi 29 août évoque les discussions en cours avec Netflix, nous publions à nouveau cet article paru dans notre édition du 8 avril 2019.

Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+ et pdg de Dailymotion, a indiqué que « son groupe discute avec des plateformes OTT [comme Netflix ou Amazon, ndlr] pour les intégrer en accès direct dans son offre », lundi 8 avril, lors de son intervention au MipTV à Cannes. 

Evoquant le nombre d’abonnés en direct (offres Canal+ et Canal combinées), soit 4,73 millions (Satellifax du 14 février), le dirigeant a estimé que ce chiffre, qui avoisine celui de Netflix en France (5 millions), n’est pas comparable dans la mesure où le « chiffre d’affaires moyen par abonné de Canal+ est de l’ordre de 44 euros » (la chaîne mère est désormais incluse dans toutes les offres). Il s’est par ailleurs réjoui de la baisse du churn l’an passé (-2 %) et a souligné l’importance croissante de l’offre délinéarisée, qui représente quelque 30 % de la consommation des contenus Canal+, contre 6 % de manière générale chez les confrères, et ce, bien que l’offre comporte une part importante de sport, qui ne se consomme qu’en direct. Le nombre d’abonnés à l’ensemble des offres en France est quant à lui autour de 8 millions, et de 8 millions également à l’étranger. Rappelons que la croissance la plus forte est en Afrique, qui compte désormais 4,11 millions d’abonnés (+19 %, chiffres publiés le 14 février). 

Maxime Saada est par ailleurs revenu sur le problème du piratage, confirmant le chiffre estimé d’une « perte de 500 000 abonnés potentiels en France ». Il a à nouveau évoqué la nécessité de poursuivre le plan d’économies, sans indiquer de domaines précis où elles seront réalisées : « Quand on est en concurrence avec des gens des plateformes dont le prix est de 10 €, ou même, comme Amazon, dont l’offre de contenus est intégrée à d’autres services et donc considérée comme gratuite, nous nous devons d’être performants et économes, et de concentrer nos dépenses sur les contenus. »

© Satellifax
© Satellifax
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