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Clin d’œil - Netflix : « Dis, Joël, pour l’anniversaire de ton abo, à quelle sauce je te mange ? »

Paris - Publié le lundi 2 septembre 2019 à 18 h 55 - n° 272823

Happy ! Je ne peux dire que cela. Netflix va m’offrir « encore plus de films et de séries à [mon goût] ! » Et me proposer « une offre de divertissement encore plus riche et améliorer [mon] expérience [de la plateforme] ». Pourquoi ? « Pour le plaisir de regarder ce que [je veux] quand [je le veux], où [je le veux]. »

Cependant, la bonne nouvelle cache une contrepartie un peu moins sympathique, tempérant mon enthousiasme, car il y a aussi « un changement à venir ». Eh oui, pour l’anniversaire de mon abonnement, le 2 octobre, celui-ci passera à 15,99 euros, m’avise Netflix.

Effective aux Etats-Unis depuis janvier, où elle est sans doute responsable d’une partie de la perte de 100 000 abonnés au 2e trimestre, l’augmentation est applicable depuis août en France, à la date de renouvellement de l’abonnement. Le forfait de base (« Essentiel » : 1 écran SD) reste à 7,99 € ; l’abonnement moyenne gamme (« Standard » : 2 écrans HD) passe de 10,99 € à 11,99 € (+9,1 %) ; le forfait max (« Premium » : 4 écrans UHD) passe de 13,99 € à 15,99 € (+14,3 %).

Maxime Saada, le président du directoire du groupe Canal+, l’a exprimé à plusieurs reprises : c’est un Netflix cher, défiant dans le portefeuille des Français leur capacité de cumuler les abonnements, qui lui fait peur. On y vient…

Reste que la communication de Netflix est un modèle de clarté et de franchise, adressée un mois avant l’application de la majoration : malgré tous mes efforts d’y chercher la petite bête, voire une toute petite faute d’orthographe, je n’ai rien trouvé à y redire : un lien dans le mail permet d’un clic de changer de forfait pour diminuer la facture, et un autre d’annuler l’abonnement, tout en conservant profil, historique de lecture, favoris, etc., si l’on décide de revenir dans les 10 mois.

Souhaitant avoir une précision, j’ai même voulu contacter téléphoniquement le centre d’aide… et ai réussi à joindre une opératrice francophone en moins d’une minute, qui n’est même pas tombée dans la question piège sur l’évolution de l’abonnement que je lui ai posée.

Bref, la profession de rédacteur de clin d’œil devient de plus en plus difficile à Satellifax !

Un dernier essai m’a cependant permis de sauver l’honneur : essayant de joindre (aussi) le centre d’aide par chat tout au long de la journée, je n’ai pu le faire en raison d’un message d’indisponibilité permanente : « Le chat n’est pas disponible pour le moment. » CQFD !

Joël Wirsztel

Fin
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