Début

Iran : nombreux soutiens après les arrestations des cinéastes iraniens

Paris - Publié le mardi 12 juillet 2022 à 13 h 10 - n° 307375

La Mostra de Venise a demandé mardi 12 juillet « la libération immédiate » du cinéaste et opposant iranien Jafar Panahi, interpellé lundi à Téhéran. Dans un communiqué, la Biennale de Venise, qui chapeaute la Mostra, exprime sa « profonde consternation » après l’arrestation du réalisateur « pour avoir manifesté avec d’autres collègues contre l’arrestation de deux autres cinéastes, Mohammad Rasoulof et Mostafa Aleahmad ».

« La Biennale de Venise unit sa voix aux nombreuses autres qui se sont élevées dans le monde pour condamner les actions de répression en cours, et demande la libération immédiate des réalisateurs arrêtés », indiquent les organisateurs.

Le même jour, le Festival de Locarno, où Jafar Panahi avait reçu le Léopard d’or en 1997 pour The Mirror, a fait part de « son incrédulité et sa consternation » face à « une nouvelle attaque extrêmement violente contre la liberté d’expression par le gouvernement iranien contre le cinéma ».

La SACDSACDSociété des auteurs et compositeurs dramatiques a par ailleurs qualifié l’arrestation de Jafar Panahi d’« arbitraire et injuste », et demande au président de la République, Emmanuel Macron, et au gouvernement de « déployer tous leurs efforts pour obtenir la libération » des cinéastes iraniens. L’ARPARPSociété civile des auteurs réalisateurs producteurs a également condamné avec « fermeté » ces arrestations, ainsi que la « répression croissante » exercée par le régime iranien. Les cinéastes ont rappelé leur « soutien indéfectible à tous les artistes qui voient leurs libertés bafouées et leur vie menacée ».

De son côté, la SRFSRFSociété des réalisatrices et réalisateurs de films évoque une « action d’une fulgurance glaçante », et un « régime totalitaire » dont elle ne peut « supporter l’intolérance et la violence […] qui frappe civils et artistes », et apporte aux cinéastes « un soutien indéfectible ».

Rappelons que la veille, c’est le Festival de Cannes qui avait dénoncé une « vague de répression » (Satellifacts du 11 juillet).

© D.R.
© D.R.
Fin
loader mask
1