Festival de Busan : un film iranien en ouverture de l’édition 2022

Le Festival du film de Busan (BIFF), qui aura lieu en Corée du Sud du 5 au 14 octobre, sera ouvert par Parfum du vent, du cinéaste iranien Hadi Mohaghegh, ont indiqué les organisateurs, mercredi 7 septembre. Le film raconte l’histoire d’un père et d’un fils - tous deux handicapés - vivant dans un village isolé. Le drame A Man du réalisateur japonais Kei Ishikawa, qui suit une veuve découvrant des vérités inattendues sur son défunt mari, clôturera le festival.   

Après plusieurs éditions perturbées par la crise sanitaire, le festival sera « entièrement normalisé pour la première fois en trois ans », a déclaré son directeur, Huh Moon-young. Fortement réduit en 2020 et affecté par des mesures de distanciation physique en 2021, le festival revient cette année avec 243 films de 71 pays, dont 89 en première mondiale.

Le festival rendra cette année hommage à l’acteur hongkongais Tony Leung, qui sera récompensé pour l’ensemble de sa carrière. L’acteur se rendra à Busan pour recevoir son prix et rencontrer les spectateurs. Six de ses films, qu’il a lui-même sélectionnés, seront projetés, notamment ses collaborations avec Wong Kar-wai : In the Mood for Love (2000) et Happy Together (1997).

Parmi les autres projections attendues au festival figure Riceboy Sleeps du réalisateur canado-coréen Anthony Shim, qui raconte l’histoire d’une mère célibataire immigrée en Corée et a été comparé à l’oscarisé Minari (2020). Un documentaire sur Kim Ji-seok, programmateur en chef du BIFF, décédé en 2017 alors qu’il assistait au Festival de Cannes, sera également présenté en première mondiale, a indiqué le programmateur du festival, Nam Dong-chul.