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« Koh-Lanta » : mise en examen confirmée pour le candidat de la saison interrompue à Fidji

Paris - Publié le vendredi 29 mars 2024 à 10 h 34 - n° 331230

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nancy a confirmé la mise en examen d’Eddy Guyot, ancien candidat de Koh-Lanta (Adventure Line Productions, Banijay France), dans l’enquête ouverte sur de possibles faits d’agression sexuelle commis en 2018 sur une candidate, Candice Renard, lors du tournage à Fidji de l’émission de TF1. Le candidat avait été mis en examen le 16 novembre 2022 et, par arrêt du 14 mars, cette chambre a « rejeté la requête tendant à l’annulation de sa mise en examen qu’il avait déposée le 10 mai 2023 », a détaillé le procureur de la République de Nancy, François Capin-Dulhoste, confirmant une information du Parisien. En mai 2018, la candidate avait porté plainte et une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Nancy. La poursuite du tournage de l’émission avait été abandonnée (Satellifacts, 11 mai 2018).

« La plaignante a exigé, à juste titre, une expertise ADN de ses vêtements, notamment son legging et sa culotte. Cette expertise permet de confirmer ses dires puisqu’un ADN masculin a été retrouvé », a déclaré Jérémie Assous, l’avocat d’Eddy Guyot. « Cette expertise innocente Eddy Guyot, puisque ce n’est pas son ADN qui a été retrouvé. Mais la plaignante ne souhaite pas connaître à qui cet ADN appartient », a-t-il souligné.

« Le temps qui s’est écoulé, inhérent à la procédure pénale, n’a rien altéré de la détermination » de sa cliente, a de son côté déclaré Léon del Forno, avocat de la plaignante. « Elle attend avec confiance que justice lui soit rendue et que monsieur Guyot soit reconnu coupable pour ce qu’il lui a fait », a-t-il ajouté.

Au début de l’enquête, la jeune femme, alors âgée de 20 ans, avait raconté aux enquêteurs qu’au cours du tournage de l’émission, « elle s’était réveillée alors que le mis en cause était en train de l’embrasser sur la bouche, avant de pratiquer des attouchements sous ses vêtements », selon le récit fait par le procureur de la République de Nancy en 2018.

© TF1
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