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Clin d’œil - 7 Batignolles : une séance ultra privée, seul dans la salle Sphera, un jeudi matin…

Paris - Publié le jeudi 13 juin 2019 à 17 h 31 - n° 270579

Toute une salle de 348 places rien que pour soi, ne pas être dérangé par les conversations des voisins ou leur pop-corn lors de la projection de Men in Black : International ? Tout à la fois un rêve (de spectateur) et, sans doute, un cauchemar pour un exploitant. Cette séance ultra privée, pour un spectateur lambda et payant dûment sa place, a donc été notre privilège, jeudi 13 juin lors de la séance de 11h15 dans la salle Sphera du nouveau cinéma du 17e arrondissement, les 7 Batignolles, tout proche du nouveau Palais de justice.

Nous avons d’ailleurs failli être le seul spectateur du multiplexe ce matin-là, mais nous avons finalement « dû » partager les 7 salles et les 1 163 fauteuils du 7 Batignolles avec un autre spectateur venu, lui, voir le film Greta. Aucun film n’est d’ailleurs projeté dans une salle vide, avons-nous appris du personnel du cinéma, la projection s’interrompant alors au bout de 15', ce qui était donc le cas dans 5 des 7 salles jeudi matin.

L’occasion de tester dans les meilleures conditions - nous étions évidemment idéalement placé ! - cette magnifique salle Sphera où le spectacle est total, tant au niveau de l’image avec un double projecteur Sony Digital Cinéma 4K et un écran de 15 m, qu’au niveau du son Dolby Atmos avec renforts de basses Thor, ou celui du confort avec de larges sièges inclinables en cuir et un espace (très) respectable entre deux rangées.

Nous sommes réservés sur le système AmbiLED

Nous sommes plus réservé sur le système AmbiLED censé « prolonger les dynamiques de couleur du film sur les parois latérales de la salle », selon le document descriptif de la salle. Dans les faits, le système paraît plus réagir aux sons qu’aux couleurs du film et seule une petite partie des panneaux, tout près des LED, change de couleur, et ce système ne nous est pas apparu comme apportant un plus. Dans notre cas et pour cette séance, nous l’avons ressenti au pire gênant… et, au mieux, nous avons réussi à l’oublier. De manière subjective nous préférons le système ICE Immersive de CGR, où l’ensemble du panneau change de couleur ou, encore mieux, le système Screen X déployé au Pathé Villette (lire notre essai), où des vidéoprojecteurs placés de part et d’autre de la salle permettent de voir sur toute la longueur des côtés une extension de l’écran principal, avec des images soit tirées des rushs si ceux-ci le permettent, soit créées numériquement. 

Sphera : au final, une magnifique expérience

Au final cependant dans ce Sphera une magnifique expérience, et l’occasion de savourer le plaisir du cinéma dans les meilleures conditions. Les espaces d’accueil du cinéma sont par ailleurs parfaitement fonctionnels et très agréables. Avant notre séance, nous avons rapidement - et discrètement - visité l’ensemble des salles, toutes en gradin et au confort parfait. Leur capacité varie de 63 aux 348 places de la salle Sphera. A noter, comme au Pathé La Villette, une salle Family.

Prix des places plein tarif (hors salle Sphera) 12,50 euros avec de larges possibilités de prix réduits : 5 € pour les moins de 14 ans ; 6,50 € avant 13h, toute la journée avec carte handicapé, ou pour tous les films de patrimoine ; 8 € pour les moins de 25 ans et les familles nombreuses ; 10 € pour les seniors ; carte 10 places 90 € ; carte 20 places 160 €. La carte Pathé-Gaumont est acceptée. Supplément salle Sphera 2 € (sauf carte Pathé-Gaumont) ; supplément 3D 1 € et option lunettes 1 €.

Une gamme de prix très attractive, visiblement tournée vers la famille et les jeunes, dont il faut espérer qu’elle assurera le succès de ces très belles salles, sans doute encore insuffisamment connues dans un environnement où elles sont assez isolées.

Vous voulez tester l’expérience Sphera ? C’est à 5' du métro Porte de Clichy, station, selon notre test, à 35' seulement, correspondance comprise, du centre de Paris (Hôtel de ville, ligne 1…proche de Satellifax). Do it !

Joël Wirsztel

© Satellifax
© Satellifax
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