Candidat défait à la présidentielle et aux législatives, Eric Zemmour ne retravaillera pas comme éditorialiste pour CNews ou Le Figaro, a indiqué son entourage lundi 13 juin à l’AFP, confirmant des propos de la journaliste Christine Kelly. "Eric Zemmour souhaite continuer le combat politique au sein de son parti Reconquête ! dont il est président", a déclaré son entourage, précisant qu’un retour chez ses anciens employeurs n’était "pas dans ses projets".
Invitée du Buzz TV, une émission en ligne du Figaro, la présentatrice de l’émission de CNews Face à l’info, Christine Kelly, a la première réfuté un éventuel retour à l’antenne de son ancien chroniqueur vedette. "Il avait toujours dit qu’il passerait à autre chose", a-t-elle expliqué. "Cela fait 9 mois qu’il a quitté l’antenne avec nous, 6 mois qu’il est candidat, maintenant il est passé à autre chose", a-t-elle ajouté. "Là, il commence seulement sa vie en tant qu’homme politique, […] tout peut arriver mais ce n’est pas prévu", a-t-elle ajouté.
Locomotive des audiences de CNews depuis 2019, le polémiste d’extrême droite a été écarté de Face à l’info en septembre dernier en raison du décompte de son temps de parole alors imposé par l’ex-CSA, qui l’a considéré comme une personnalité politique avant l’officialisation de sa candidature à la présidentielle, fin novembre. Le candidat a terminé la course à la présidentielle dès le premier tour avec 7,07 % des voix, comme pour les législatives, où il a été éliminé dimanche dans la 4e circonscription du Var avec 23,19 % des voix, à 1,5 point du candidat RN.
Le polémiste a été plusieurs fois condamné pour provocation à la haine, notamment pour ses propos sur les mineurs isolés, qualifiés sur CNews de "voleurs", "assassins", "violeurs" qui ont également valu une amende de 200 000 euros infligée à la chaîne du groupe Canal+ par le CSA.