La justice iranienne a condamné par contumace le cinéaste dissident Jafar Panahi à un an de prison pour des « activités de propagande » contre l’Etat, a annoncé lundi 1er décembre à l’AFP son avocat. Cette peine est assortie d’une interdiction de voyager de deux ans, a précisé Me Mostafa Nili, ajoutant avoir l’intention de faire appel.
Le réalisateur de 65 ans, qui a connu la prison à deux reprises, a remporté cette année au Festival de Cannes la Palme d’or pour Un simple accident. En juillet 2022, il avait été incarcéré, avant d’être libéré 7 mois plus tard, en février 2023, après avoir entamé une grève de la faim. Il devait purger une peine de six ans, après un verdict émis en 2010, qui le condamnait aussi à vingt ans d’interdiction de réaliser ou d’écrire des films, de voyager ou même de s’exprimer dans les médias.
