La Commission européenne a annoncé le 19 novembre des mesures pour alléger la réglementation sur l'intelligence artificielle (IA) et les données, afin de renforcer la compétitivité de l'Europe. Elle propose de prolonger jusqu'à fin 2027 le délai pour que les entreprises se conforment aux nouvelles règles sur les systèmes d'IA à haut risque. La France et l'Allemagne ont demandé un moratoire de 12 mois sur ces dispositions lors d'un Sommet à Berlin. La Commission souhaite également simplifier le RGPD et autoriser l'utilisation de données privées pour le développement de l'IA, ce qui suscite des inquiétudes chez les ONG. Elle prévoit de réduire la complexité des bandeaux de consentement pour les cookies. Les partisans de ces assouplissements estiment que l'Europe souffre d'une réglementation trop complexe, tandis que certains eurodéputés s'opposent à toute déréglementation qui pourrait affaiblir le cadre juridique existant.

L'Afdas a suspendu la prise en charge des formations pour les intermittents du spectacle et les artistes-auteurs jusqu'à fin 2025, en raison d'un manque de budget, a confirmé Jack Aubert, directeur général adjoint. C'est la première fois depuis 2012 que cette prise en charge est interrompue. La suspension est due à une augmentation des demandes de formation, causée par une baisse d'activité dans le secteur culturel, avec une hausse de 27% pour les artistes-auteurs et 16% pour les intermittents. L'Afdas prévoit de rouvrir les fonds en janvier 2026, mais avec des crédits réduits. La situation reflète des difficultés d'emploi dans tous les secteurs culturels, exacerbées par des transformations économiques et technologiques. La question se pose sur l'avenir de la culture et son rôle économique.